Le c½ur en braille
Pascal Ruter
○ Editions Didier Jeunesse
○ + de 200 pages
○ Amitié, maladie
Résumé :
Jusque là, pour Victor, une année scolaire c'est du saut à l'élastique sans l'élastique. Ce qu'il préfère ? Écouter les Rolling Stones, se gaver de loukoums avec son copain Haïçam, parler mécanique avec son drôle de père... Quand il ne s'amuse pas à planquer le PQ des toilettes des filles, il essaie d'échapper aux punitions qui pleuvent sur lui comme la foudre sur le paratonnerre.
Mais lorsque Marie-José, génie absolue, déboule dans sa vie un beau jour de contrôle de math, c'est tout son univers qui implose... Les aventures de cette tribu joyeuse et loufoque vous tiendrons en haleine !
P.S : si vous avez envie de rire, c'est normal.
Mais lorsque Marie-José, génie absolue, déboule dans sa vie un beau jour de contrôle de math, c'est tout son univers qui implose... Les aventures de cette tribu joyeuse et loufoque vous tiendrons en haleine !
P.S : si vous avez envie de rire, c'est normal.
Si vous avez envie de pleurer, c'est normal aussi.
Mon avis :
Un bon petit roman, qui m'a attiré non pas avec la couverture que je trouve assez moche mais plutôt avec le résumé. Ce n'est pas quelque chose d'absolument génial, mais j'ai passé un bon moment. Les personnages sont assez attachants, et l'histoire est plus ou moins prenante. Le truc qui ne m'a pas trop plus est un peu bizarre, enfin pas très réaliste : le fait que Marie-José soit aveugle et qu'elle aille quand même au collège... Mouais mouais mouais ! Enfin bon, voilà, j'avoue ne pas avoir beaucoup de choses à dire sur ce roman. Mais c'est quand même une petite lecture sympa si on a rien d'autre à lire !
Je m'attendais tout de même à un peu plus côté émotions ; le résumé disait que l'on risquait de pleurer et finalement, je n'ai pas été triste, ni un peu émue une seule fois. Le sujet principal de ce livre est l'amitié mais également le fait que Marie José soit aveugle ; l'auteur aurait pu faire quelque chose d'émouvant mais en restant agréable à lire, alors que là, le roman est un peu plat et parfois absurde.
« Et dans ces quelques secondes de vide, avant que l'archet s'écrase sur les cordes, tout m'est revenu en mémoire, dans une grande collision. Marie seule sur la route du village. Marie dans le train fantôme. La pomme d'amour. Marie à terre avec le chagrin dans le coeur. Les yeux de Marie. Les pas comptés de Marie.
La musique s'élevait au-dessus des têtes, planait dans la salle, intense, immatérielle et limpide. (...) Même si je manquais de notions, j'ai compris que Marie jouait d'une manière particulière ce jour-là, dangereusement, comme en dérapant, au bord du vide. »
La musique s'élevait au-dessus des têtes, planait dans la salle, intense, immatérielle et limpide. (...) Même si je manquais de notions, j'ai compris que Marie jouait d'une manière particulière ce jour-là, dangereusement, comme en dérapant, au bord du vide. »
Pascal Ruter, Chronique, Didier Jeunesse
