Perfect-Readings

 
La partition d'Abrielle

 
Edition : Robert Laffont

Collection : R
Genre : Dystopie
 

                               Quatrième de couverture :
 

     Un gigantesque atoll, des plages de sable fin, une eau turquoise... Un mur infranchissable.

 
          Il vous faudra d'abord vivre en enfer.
      Article 1 : Tout contact physique, toute marque d'amour sont proscrits.
      Article 2 : Il est interdit de chanter, d'écouter ou de faire de la musique.
      Article 3 : Quiconque se livrera à ces activités illicites sera mis à mort.

 
          Vous n'êtes personne.
          Vous apprendrez à obéir.

 

  

 

 
      Wahou. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après cette lecture... (sur)prennante. Evidement, j'avais énormément envie de le découvrir à sa sortie : la couverture est magnifique et la quatrième de couv' m'a donné super envie ! J'ai eu énormément de chance de le gagner sur la page de la Collection R et je me suis jetée dessus environ un mois après l'avoir reçu.

 

 

        L'histoire commence dans le village d'Abrielle. L'auteur met en place un univers absolument différent du notre, sans électricité, avec de nouvelles règles... C'est une bonne chose de découvrir avec précision où et comment vivent les personnages de l'histoire, mais je n'ai pas été embarquée à fond dans cette description à mon avis trop longue. J'avais besoin d'actions, de flash back dans le passé pour mieux me laisser apprécier à 100 %.

 

       Heureusement, aux alentours des 100 premières pages, il se passe enfin quelque chose entre Braden et Abrielle : l'action démarre et je me suis vraiment sentie prise dans le roman ! Je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la deuxième partie où il s'est passé quelque chose de très étrange...

 

 

        Nous quittons le point de vue d'Abrielle ! Et c'est à partir de là que j'ai vraiment été embrouillée et en même temps très surprise car je ne m'y attendais absolument pas. De plus, un mot est apparu, que je n'ai pas compris tout de suite : "iel". Alors au début, je pensais que c'était un prénom, mais il n'y avait aucun rapport entre les phrases ! Du coup, j'ai cru que mon exemplaire avait des fautes d'orthographe.. Et puis je me suis dit qu'il fallait attendre et que je finirais par comprendre...

 

        Ce qui est arrivé !! Iel est un pronom inventé par Carina Rozenfeld pour qualifier le genre neutre (c'est à dire ni des filles, ni des garçons). Et à partir de ce moment là, je me suis fait emporter par Cahill, Sand, et par leur histoire magnifique. Vous imaginez, vous, ne pas pouvoir toucher les autres, les embrasser, les câliner ? Pour moi la vie serait une vraie torture ! J'étais donc de tout mon coeur avec nos deux protagonistes plus touchants que tout.

 

 

      Les derniers chapitres sont vraiment top niveau suspence, addictivité et actions. Abrielle, Cahill et Sand se révèlent de plus en plus, on assiste à de nombreuses révélations et quelques scènes entre eux... Oui, vraiment top, il n'y a pas d'autre mot ! On retrouve également Braden qui devient carrément fou et qui m'a encore plu. La fin du livre suggère énormément de choses pour la suite : des réponses, enfin, sur la présence du mur ? Que va-t-il arriver à nos trois protagonistes chouchous ?

 

        En bref, voici un premier tome d'une série qui promet d'être épatante ! Je conseille fortement La symphonie des abysses à tous ceux qui passeront par là. Le message que Carina Rozenfeld a souhaité faire passer et très fort et j'ai adoré l'histoire !