
Résumé :
Germinal est le récit d'une grève de mineurs sous le second empire, mais également de leurs souffrances et de leurs amours, de leurs révoltes et de leurs espoirs, de leur fraternité et de leurs dissensions. Renvoyé de son travail à Lille à cause de ses opinions socialistes, Étienne Lantier est embauché dans les mines de Montsou. La misère des prolétaires s'oppose à l'insolente richesse des actionnaires de la Compagnie des Mines, qui veut baisser encore les salaires, et briser dans l'œuf toute tentative syndicale, en s'en prenant à Lantier. Celui-ci réussit à soulever ses camarades, mais la Compagnie laisse pourrir la grève, comptant sur la faim et le froid de l'hiver pour obliger les mineurs à reprendre le travail. La révolte des mineurs affamés est arrêtée par les militaires, qui ouvrent le feu. Les travailleurs retournent à la mine, mais Souvarine, ouvrier nihiliste* russe, réussit à inonder la fosse. Lantier assiste à la mort de Catherine qu'il aimait. Aidé par les équipes de sauvetage, il regagne la surface, avec l'espoir de la germination future de révolutionnaires nouveaux.
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Mon avis :
Enfin ! J'ai enfin terminé ce livre ! Je crois que j'ai mis au moins deux semaines pour le lire, un record. Néanmoins pas dans le bon sens du terme. D'ordinaire, je lis des livres de 400 pages en quelques jours, généralement pas plus, mais là... Je peux vous dire que cette lecture fut longue, longue, longue, et ennuyante... Il y a trop de descriptions - comme tout bon classique, vous me direz - trop pour moi en tout cas. Dès qu'il se passe quelque chose (ex : c'est le matin), Zola fait deux ou trois pages pour décrire la chambre où les gens dorment. Dès que deux personnes se rencontrent, hop, c'est partit pour un chapitre de description ! Enfin, si on oublie ce côté embêtant, il reste toujours l'histoire. Elle aurait pu être captivante et passionnante, mais, encore une fois, à cause des descriptions, rien. J'ai eu l'impression que l'intrigue se traînait tout le long de l'histoire et que Zola ne savait pas trop quoi raconter... Donc il décrivait. Dans les 50 dernière pages, il se passe enfin quelque chose !
Alors, bon. Ce livre est un classique que ma mère m'a fait lire pour me préparer (hahaha) à la seconde. J'espère tout simplement que les autres classiques sont un peu mieux !